Les Audacieuses
Tic-Tac, Tic-Tac,Tic-Tac… l’horloge biologique rythme le temps qui passe, un an de plus…
« Depuis quelques temps, ma date d’anniversaire me renvoie à une sorte de prise de conscience instantanée, un bilan rapide pour un même constat : un décalage entre ce que je « devrais » avoir réalisé et ce que j’ai réellement réalisé. »
Avec une intensité de remise en cause variable, les changements de décade (30,40,50…) sont souvent ceux où la prise de conscience perdure le plus, s’ancre dans le quotidien, reste présente sous une forme latente, un temps suspendu…
C’est une sorte d’arrêt sur image pour comprendre. « Suis-je dans la bonne direction, ai-je fait les bons choix, ne devrais-je pas être déjà à ce poste ? dans ce parcours ? ou alors, est-ce le bon moment pour changer d’orientation ? avec quel impact ? ou encore des questions plus existentielles du type « à quoi bon tout ça » ? Ne devrais-je pas prendre une année sabbatique pour comprendre mes vraies motivations ? … »
Autant de questions qui s’empilent dans l’imaginaire, sans réponse, pas le temps pour les réponses… oups le quotidien a déjà pris le pas sur le questionnement…
Pour y revenir de manière estompée tout au long de l’année dans certains moments particuliers, une échéance professionnelle, un pot de départ, un mariage…
Autant de questions qui débordent souvent de la sphère professionnelle pour investir le domaine personnel dans un environnement qui médiatise des modèles de réussite précoces, devenant « seniors » à 45 ans !
Alors que l’espérance de vie ne cesse d’augmenter, (nous gagnons en moyenne trois mois d’espérance de vie par an, soit 2,5 années par décennie – Enquête « The Lancet » ), comment expliquer que le cycle actif d’évolution professionnelle ne cesse de se réduire ?
Pour une femme, cette échéance des « 45 ans », cette date limite à laquelle l’« on doit » avoir construit sa carrière, peut devenir une épée de Damoclès.
Derrière la demande d’accompagnement professionnel d’une femme, il y a souvent quelque chose du domaine du temps, le temps à « mettre à profit» et le temps qui « échappe », absorbé par des choix de vie interprétés comme « par défaut » qui deviennent évidents dans l’après-coup mais qui ne l’étaient pas autant, pour autant…
Alors, la question est plutôt, comment œuvrer dans l’ici et maintenant pour ne pas se poser les mêmes questions à chaque nouvel anniversaire ?
Si vous êtes dans le même questionnement, je vous invite à marquer une pause dans votre course habituelle… avec une finalité : Osez transformer votre quotidien !
- Article écrit par Maria Guerci, fondatrice du cabinet Les Mots au Travail