Notre Différence

Notre approche : le travail avec les « Mots »

L’emploi d’un « mot » n’est pas le résultat du hasard !

Le langage et l’usage que l’on en fait jouent un rôle vital dans la manière de façonner la vie.

Les mots que nous employons et la manière dont nous les relions les uns aux autres traduisent beaucoup de nous. Notre identité est constamment modelée à l’intérieur par nos pensées, nos croyances, nos représentations, nos motivations… et à l’extérieur par la relation aux autres.

Ainsi, pour transmettre une idée, un concept, le sujet saisit le mot qui traduit exactement le sens de sa propre pensée à un moment donné.

Ce n’est donc pas le hasard si l’on choisit ce mot en particulier au lieu de son synonyme !

Par les mots que nous employons, nous transmettons beaucoup plus que notre message, nous y allions notre compétences, nos motivations, notre engagement, nos valeurs, le sens que nous y attribuions…

L’inépuisable créativité du sujet permet une infinité de manières d’utilisation des mots, des mots qui le caractérisent et qui le différencient.

Ma pratique : spécialisée dans l’analyse des récits du travail (« clinique de l’activité« ), j’exerce ma pratique avec les mots tant en individuel qu’auprès des équipes pour chercher à comprendre dans l’après-coup le sens d’une situation. Il s’agit de permettre l’explicitation et la compréhension des liens entre la pensée et le langage ainsi que le développement que ces liens permettent.

En individuel, il s’agit d’un travail réflexif sur soi qui permet progressivement de se connaître autrement, identifier ses talents, les mettre en valeur, se différencier… mais aussi comprendre et dénouer une situation et renforcer la confiance en soi.

En collectif, ce sont les récits du travail de l’équipe qui sont mis en discussion. Il s’agit de partager l’expérience du travail, rendre visibles les différentes approches créatives issues des échanges sur les pratiques professionnelles, à la découverte des « possibles » cachés dans l’écart entre le prescrit et le réel du travail.

A travers les récits, les mots deviennent des véritables « outils », pris d’abord dans leur contexte, puis ponctués, accueillis, mis à distance pour mieux comprendre une situation et pour trouver des solutions.

Le récit est détricoté pour laisser la place aux métaphores, aux mots dont le sens a été détourné, aux lapsus… qui en révèlent le sens.

Puisqu’ils évoluent avec l’histoire du sujet et de l’histoire collective, les mots sont appréhendés comme des « outils dynamiques » : ils se réfèrent toujours, à une situation, à un contexte et à un moment donné.

Nos références : 

Nous nous referons notamment aux courants de la Psychodynamique du Travail (Christophe Dejours), de la Clinique de l’Activité (Yves Clot) et de la Psychologie du Développement (Jean Piaget et Lev S. Vygotski) ainsi qu’aux travaux sur la « théorie des actes de langage » développée par John L. Austin et poursuivie par John Searle selon laquelle la fonction principale du langage est d’agir sur le monde plutôt que le décrire.